Pèlerinage des femmes à Vézelay 2024

Une douzaine de paroissiennes ont rejoint d’autres de Saint Leu et d’Argenteuil pour participer au pèlerinage des femmes vers Vézelay. Une démarche où la prière a été vécue avec beaucoup d’intensité.

Dire que ce pèlerinage fut une réussite serait un moindre mot. Tout était réussi : l’organisation matérielle (voyage, tentes, repas), le planning des activités (alternance de temps d’enseignement, de témoignages, de célébration des messes), les temps de silence et les temps de partage… Tout a été pensé, prié, voulu avec amour : l’accueil de chacune comme si elle était attendue personnellement, la bienveillance et l’esprit de service. Les organisatrices ont été efficaces et chaleureuses et ont voulu imprimer un esprit de joie à ces 3 jours hors du temps ordinaire. Nous avons partagé, chanté, dansé, rigolé comme des gamines !

 « Jeunes et vieux se réjouiront ensemble, les jeunes filles danseront de joie !

Laï, laï, laï, laï, laï, laï,Laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï,Laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï,Laï, laï.

Je changerai leur deuil en allégresse, je les consolerai.

 Je leur donnerai la paix au lieu du chagrin, je leur donnerai la joie,

 Je leur donnerai la paix au lieu du chagrin, je leur donnerai la joie…» (chant de l’Emmanuel)

Il y a eu des larmes et des confessions aussi. Merci à nos prêtres qui font un travail invisible mais si réel, qui sont présents et discrets, qui pansent les blessures. Et quelle joie d’arriver, après 2 jours de marche, dont le dernier après-midi sous une pluie fine et pénétrante, à la basilique sainte Marie Madeleine. En haut de la colline, dans le brouillard de pluie, présence silencieuse et qui nous attend… Ces murs blancs cassés, cette architecture sobre et élégante, ces dimensions qui rappellent que nous sommes tous appelés à la transcendance, comme Marie-Madeleine qui a réussi à s’extirper de son péché pour monter… Bref, tout fut une réussite !

La montée… indispensable prière pour y parvenir… Sainte Thérèse d’Avila a dit « Si l’on vous indique un autre moyen, on vous trompe ».

La prière, ce temps où l’on se met à part pour Dieu, pour lui accorder de notre temps. Ce temps que l’on trouve si précieux et qui pourtant ne vient que de Lui : « Tu leur retires le souffle ils expirent et retournent à la poussière » Ps 104. Cette prière qui est un combat, un travail, une volonté, et pourtant son fruit en est la paix et l’intelligence.  Le Seigneur lui-même nous aide à prier si on le lui demande. Il souhaite ce doux commerce d’amitié avec nous (Ste Thérèse d’Avila) car c’est le moyen qui nous est donné pour devenir ce que nous sommes : ses enfants. Ses enfants, c’est-à-dire les frères et soeurs de Jésus, Lui qui nous a acquis ce privilège par son Sacrifice.

La lecture de la parole de Dieu aide à entrer dans la prière. Elle permet de mieux connaître Dieu. Or, on ne peut aimer ce qu’on ne connaît pas. Plus on connaît Dieu et plus on aura soif de le connaître davantage. C’est un cercle vertueux. Par sa parole Il nous guide, Il nous conseille, Il nous donne les fruits de l’Esprit. Il nous donne sa sagesse, son intelligence, sa science pour mieux comprendre les vérités invisibles. Il nous conseille et nous donne la force de faire Sa volonté. Il nous donne la piété et une crainte respectueuse envers Lui. Alors, pourquoi prions-nous si peu puisque les fruits en sont si excellents ? Ce combat spirituel doit nous occuper au moins autant que tous les combats que nous devons mener ici-bas : études / vie professionnelle / vie familiale / vie sociale… Ce combat, Dieu nous aide à le mener : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger » St Mathieu 10,28. Il est doux, ne nous rabroue pas, Il est humble, ne nous humilie pas. Le fardeau devient léger car Il en porte la plus grosse partie pour nous, et nous laisse le mérite de participer à son œuvre : faire de nous ses enfants, afin que nous arrivions à bon port. Le jour de la Grande Rencontre…

Amen !

Plus on connaît Dieu et plus on aura soif de le connaître davantage !