Neuvaine à l’Esprit Saint

Témoignage de Marie-Laure,

membre du Conseil de la Mission

Le but du Conseil de la Mission, c’est de permettre à ceux qui ne connaissent pas le Christ de le rencontrer. Il en découle pour la paroisse une réorientation de ses activités vers une dimension missionnaire.

Il y a eu 3 grandes étapes. D’abord il a fallu mettre en place la vision, c’est-à-dire la direction que la paroisse souhaitait prendre : « La communauté de Cormeilles-La Frette, animée par l’expérience de l’Amour de Dieu, aspire à devenir plus audacieuse, heureuse et accueillante. Elle veut rejoindre chacun pour partager cet Amour et grandir ensemble, fraternellement, vers Jésus. »

La deuxième étape consistait à communiquer la vision à la paroisse. Un rapide sondage me convainc qu’il faut continuer à communiquer, et peut-être différemment.

Enfin la troisième étape visait la réorientation des activités de la paroisse qui existaient et le lancement de nouvelles activités missionnaires.

Qu’est-ce que le Conseil de la Mission m’a apporté personnellement ?

Il m’a d’abord permis de revoir les activités auxquelles je participais, et je pense en particulier à la préparation au mariage. Je suis très heureuse de voir des couples qui demandent à se marier à l’Eglise, devant Dieu. Mais je me rends compte aussi qu’ils sont souvent éloignés de l’Eglise. L’objectif est donc de leur faire faire un pas de plus, même un petit pas.

Ensuite, le Conseil de la Mission m’a donné envie de m’engager dans les nouveaux projets, tels que le parcours Alpha ou les fraternités. Je ne sais pas si je permets à ceux qui ne connaissent pas le Christ de le rencontrer, mais en tous cas la porte est ouverte et l’envie est là.

Le Conseil de la Mission m’a aussi permis de renforcer mes liens avec les paroissiens. Je crois que d’une manière générale, les relations au sein de la paroisse sont plus fraternelles. Pourtant en discutant avec certaines personnes récemment, je suis consciente qu’il y a encore beaucoup à faire.

En dernier lieu, je voudrais dire qu’en 2021 le rapport de la Ciase, ou rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Eglise m’a, comme vous, choquée, écœurée. Mais cela ne concerne qu’une petite partie de l’Eglise et je n’ai pas envie que cette petite partie ternisse la grande majorité. J’ai envie de mettre la main à la pâte pour redorer le blason de l’Eglise. On dit que « la critique est facile, l’art est difficile ». Et bien je préfère endosser l’habit de l’artiste plutôt que celui du critique. Et avec le père Jean-Eudes et le père Martin, c’est facile. Ils savent motiver, donner envie de se bouger.

Pour terminer, en participant au Conseil de la Mission, je me sens responsable de ma paroisse, partie prenante de ce qu’elle est et de ce qu’elle devient.

Je crois, comme Oscar Wilde, que « la sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit ».